Dr Philippe Rodet



Bondir vers un bien-être total, vivre en harmonie avec soi-même, adopter un mode de vie sain, diminuer son niveau de stress... Le Docteur Philippe Rodet nous en donne le fil... Le Fil d'Ariane, dans son livre... Vous pouvez vivre mieux...

Séparation, maladie, disparition d'un proche, difficultés dans divers domaines, le Docteur Rodet dévoile vingt-cinq clés indispensables afin de surmonter plus sereinement ces moments difficiles, que vous croyez peut-être insurmontables... Et cinq comportements à cultiver au quotidien, ainsi vous aiderez les autres à aller mieux...

Le nombre de sources de stress a augmenté de manière considérable... », écrivez-vous...
Pensez-vous que si l'on en connaît parfaitement les origines qui nous concernent personnellement, chacun d'entre nous... Nous allons mieux vivre avec...

Si l'on connaissait l'origine de nos sources de stress, cela nous permettrait d'en éviter certaines et donc de vivre mieux.
Si le nombre de sources de stress est considérable, cela provient du fait qu'elles ont trois origines : physique (bruit, variations de température, de pression, vitesse...), chimique (pollution, tabac...) ou psychique (inquiétudes d'origines diverses dans le domaine de la famille, du travail, de la santé...).

Mieux... Chasser toutes ces sources de stress...
Il faut, à mon avis, agir à deux niveaux : diminuer le plus possible le nombre de sources de stress et mettre en place des « facteurs de protection ». L'expression « facteurs de protection » est celle du docteur Jean-Jacques Breton, psychiatre canadien, qui explique que « ce qu'on a découvert, c'est qu'il y a aussi des facteurs de protection... Ce n'est pas magique, bien sûr, mais si on favorise ces facteurs de protection, les gens peuvent améliorer leur capacité à faire face aux événements stressants. On peut les outiller ». Parmi les facteurs de protection, on peut citer le fait d'avoir un but, d'avoir une vie riche de sens, d'avoir des liens sociaux...

Apprendre à faire la part des choses... Comment faisons-nous si nous sommes d'un tempérament pessimiste et angoissé...

Si l'on s'efforce de faire le soir, le bilan de sa journée, en notant sur une feuille, d'un côté, ce qui s'est mal passé et de l'autre ce qui s'est bien passé, déjà la couleur de notre journée devient plus agréable. Si, en se couchant, on pense aux trois points les plus positifs de sa journée, grâce à cette forme d'hypnose de pleine conscience, on va diminuer notre niveau de stress. Si, après avoir fait cet exercice, on prend le temps de regarder s'il y a des petits succès parmi les points positifs et si on les note, on va augmenter le sentiment d'efficacité personnelle et donc diminuer le niveau de stress, améliorer la confiance en soi et vis-à-vis des autres, la créativité, la persévérance et l'optimisme ! Et plus nous ferons ces exercices, plus nous deviendrons optimistes et sereins.
Au départ, il faut faire l'effort mais au bout de quelques semaines, nous trouverons une belle qualité de vie. Il n'y a donc pas de profils psychiques où cela ne s'avère pas efficace, il n'y a que des personnes qui ne persévèrent pas.

Aujourd'hui avec ce terrible virus, des falaises nous tombent dessus... Comment penser que quelques gouttelettes de bien-être vont nous changer...

Le journaliste Jean Boissonnat expliquait que « si l'on veut que les choses changent par en haut, on attendra longtemps ou on y perdra notre liberté. Si l'on veut qu'elles changent par en bas, il faut construire et faire diffuser une culture de la responsabilité ».
Je crois qu'il a raison, je crois à la contagion des comportements bienveillants.
Dans la mesure où ils s'appuient sur des émotions et où les émotions sont contagieuses, la propagation est possible. Cela doit donc nous amener à faire des efforts en matière de comportement, à être bienveillants, c'est à dire à agir pour le bien d'autrui.

N'est-ce pas une démarche égoïste dans un monde qui va si mal... Ou un, plus un, plus un individu qui vont mieux... Nous arriverions à transformer notre planète...
Il s'agirait tout au plus d'un « altruisme égoïste » pour reprendre la formule de Hans Selye, l'homme qui a pour la première fois décrit la réaction de stress chez l'être vivant en 1936. L'altruisme égoïste illustre le fait que si l'on agit pour le bien d'autrui, en parallèle on se protège des effets du stress. C'est donc grâce à l'engagement de chacun que nous irons vers un monde meilleur.

Vous pouvez vivre mieux
Docteur Philippe Rodet
Editions Eyrolles
15 euros
En vente dans toutes les bonnes librairies

www.editions-eyrolles.com



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