Jean-Philippe Brébion





Nouveau Paradigme de la Réalisation de Soi 9 Points-Clés du Manifeste de l'Homme Conscient de Jean-Philippe Brébion... Et si vous faisiez votre propre révolution intérieure... Vivez enfin pleinement... Sortez de votre mode de survie animale...

L'auteur, conférencier international, est le concepteur de la Bioanalogie.
Sa proposition est de considérer que chacun de nous est un Univers Unique, Original et Singulier dans un présent permanent.
« C'est donc éveiller l'Etre unique que nous sommes en cessant d'entretenir nos vieux mécanismes et en nous laissant inviter à une autre Vie sans aucune résistance ou volonté de concevoir quelque chose. », tel est son credo...

Vous écrivez au tout début de votre livre... « La Bioanalogie nous invite à sortir de l"illusion que notre identité dépend de l'extérieur et à prendre le risque de vivre l'unique que nous sommes, sans référence extérieure. »
Vous pouvez nous en dire un peu plus...

Tant que nous mettons la cause de notre bonheur ou de notre malheur à l'extérieur de nous-mêmes, nous ne pouvons intégrer le concept de la Bioanalogie.

Je dis bien « intégrer » et non pas « comprendre », car la Bioanalogie n'est pas affaire exclusive d'intellect et de raisonnement, c'est notre être tout entier qui l'intègre et la vit au présent.

Notre corps n'existe que dans une relation avec la totalité du monde extérieur.
Ce corps, cette relation et le monde extérieur ne sont qu'une seule et même réalité. Aucun de ces éléments n'a une existence propre. C'est-à-dire qu'aucun ne peut exister sans les deux autres, y compris ce que j'appelle le monde extérieur car si « ce » corps n'y est plus, ce n'est plus « ce » même monde extérieur.

Nous pouvons prendre l'image du courant d'air qui est une relation entre du chaud et du froid. Le chaud ne peut exister que dans la relation avec le froid, le froid ne peut exister que dans la relation avec le chaud, et la relation ne peut exister sans le chaud et le froid.
En fait, un courant d'air est un mouvement de trois éléments qui n'ont aucune existence propre.
De la même manière, nous faisons une confusion en nous identifiant au seul élément qu'est ce corps.
Nous sommes donc un univers unique.
C'est le premier point du Manifeste du nouveau paradigme de la réalisation de soi, « il n'est qu'un univers, Nous-même ».
Et cet univers unique est une expérimentation qui n'a jamais existé et qui n'existera jamais plus dans le même temps, dans le même lieu et dans les mêmes conditions.
Cette expérimentation qui est sans référence, n'a aucune valeur équivalente et nous nous devons d'y répondre.

Vous affirmez... « En effet la maladie est une adaptation. Et intégrer n'est pas s'adapter ! » Expliquez-nous selon votre philosophie les principales différences entre ces deux attitudes...
Cette question fait parfaitement suite à la précédente.
Notre biologie est issue de la mémoire animale, nous sommes tout en même temps une évolution minérale, végétale et animale.

La fonction première de l'animal est d'assurer la survie de l'espèce. C'est-à-dire de faire en sorte que dans le temps et dans l'espace, l'espèce perdure. Il faut pour cela, assurer les trois paramètres de cette survie, qui sont le territoire, l'alimentation et la descendance, et pour l'animal, c'est l'extérieur qui met en danger cette survie de l'espèce.
L'animal va s'adapter en permanence en développant des stratégies de survie. Et inconsciemment, notre biologie qui est donc animale, va fonctionner par adaptation pour assurer ces trois paramètres, territoire, alimentation et descendance.

Tant que nous interprétons l'univers dans la dualité, tant que nous mettons la cause de notre bonheur ou de notre malheur à l'extérieur de nous-mêmes, tant que nous vivons dans la séparation de ce corps avec l'extérieur, nous nous adaptons. C'est-à-dire que nous ne vivons pas au présent, nous « réagissons » dans une attente d'un résultat pour conserver l'espèce.

Dans « Le grand livre de la guérison » (Ed. Quintessence.), je montre comment toutes nos pathologies sont en fait l?expression d'une richesse et d'une créativité Unique que nous ne savons pas vivre en conscience.
Et vivre en conscience, c'est expérimenter au Présent, l'univers Unique que nous sommes.
C'est cela l'intégration.

Se situer pour être en paix... Quels sont les premiers conseils que vous préconisez afin de réaliser cet état, bien et vite...
Et comment poursuivre cet état tout au long de sa vie...

Là encore, cette question est tout à fait cohérente par rapport aux deux précédentes.
Se situer veut dire se reconnaître.


En effet, lorsque je suis perdu dans une ville ou en pleine campagne, je vais d'abord scanner tout autour de moi pour trouver un point de repère. Un point de repère est quelque chose que je reconnais et je le reconnais, car j'ai en moi l'information le concernant.
Je ne peux avoir comme point de repère que quelque chose que je connais.

Le propre de l'homme est la « Conscience d'être un univers unique ».
Comme nous l'avons vu, cet univers unique est sans référence, sans équivalent, sans aucune valeur comparative.
Ainsi, tout ce qui nous touche ne parle que de nous, tout ce qui nous touche est nous.
C?est la raison pour laquelle, à chaque instant de notre vie, la seule chose que nous ayons à faire est de nous situer comme un univers unique.

Se situer, c'est donc se reconnaître, se choisir, se respecter, en sortant de toute référence, de toute comparaison, de toute valeur extérieure à nous-mêmes.

Ainsi, nous avons à chaque instant à nous poser ces trois questions :
- Est-ce que je suis dans une attente (de quelque chose que je connais déjà) ou au contraire, je me laisse surprendre par la vie, sans anticipation...
- Est-ce que je veux m'accrocher à un résultat (là encore, de quelque chose que je connais) ou au contraire, expérimenter ce que la vie me propose...
- Est-ce que je veux contrôler, diriger, modifier (pour conserver ce que je connais) ou au contraire vivre au Présent sans aucun jugement, l'ouverture à tous les possibles...
La seule et unique façon d'être en paix, c'est de se situer comme un univers unique sans vouloir autre chose que ce qui est.

- « La peur, au présent, n'est qu'anticipation d'un futur possible en référence au passé. », déclarez-vous. Eclairez-nous sur ce ressenti de la peur...
Si je me trouve face à quelqu'un qui me pose un revolver sur la tempe, oui, j'ai peur. Mais ce n'est pas du présent dont j'ai peur, c'est de la seconde d'après car j'anticipe en fonction de ce que je connais.

Une personne qui connaissait bien la Bioanalogie m'a raconté qu'elle s'était trouvée récemment dans cette situation.
Son réflexe immédiat a été de s'installer dans cette Présence sans aucune attente, sans aucune intention, en étant seulement et simplement dans l'expérimentation. C'est dit-elle, ce qui lui a sauvé la vie.

Si j'ai bien compris, la colère, la révolte sont nécessaires pour vivre en réelle plénitude. Très fort, selon vous « L'homme révolté est un homme libre et en paix. »
Ne pensez-vous pas que notre société va à l'encontre de votre maxime...
Comment pouvons-nous combattre toutes ces règles et contraintes que nous subissons, qu'elles soient... Politiques... Médicales... Sociétales...

Vous posez la grande question de la différence entre la colère et la révolte.

La colère est une réaction, elle se manifeste lorsque nous identifions l?extérieur comme étant la cause de notre bonheur ou de notre malheur.
En luttant de la sorte contre un élément en dehors de nous, nous utilisons toute notre énergie à autre chose qu'à être nous-mêmes. Nous pouvons ainsi être un sauveur insatisfait, une victime, un coupable, etc.
Identifier une cause à la souffrance revient à rester dans le fonctionnement de l'animal.

'En effet, comme nous l'avons dit, celui-ci interprète tout événement en termes de oui/non, positif/négatif en lien avec la survie de l'espèce.
Tant que l'on est identifié, on demeure dans la colère, c'est une énergie dévoyée, étant donné qu'elle n'est pas utilisée à être soi.
Et en demeurant dans cette logique binaire et duelle, dans ce manichéisme, nous ne sommes pas dans notre véritable dimension humaine qui est la conscience d'être un Univers Unique.
Depuis toujours, la colère a été le moteur de nombreuses insurrections et révolutions que, dans le langage courant, nous nommons souvent, mais à tort, révoltes.

La Révolte est tout autre chose.
Comme je vous l'ai dit, tout ce qui nous touche n'est autre que nous-mêmes et nous nous devons de transformer toute notre énergie en nous-mêmes. Cela signifie que toute action doit être au service de notre réalisation.
Plutôt que de vivre en colère en mobilisant notre énergie pour lutter contre l'extérieur, mettons celle-ci au service de l'être unique que nous sommes.
C'est la véritable « Révolte », dont l'étymologie latine est revolvere, dérouler en arrière, c?est-à-dire ramener à soi.

En d'autres termes, la conscience, c'est se vivre en un Univers Unique, en sortant de l'illusion d'un monde extérieur dont on serait séparé.
C'est reconnaître ce qui nous touche et ne pas rester fixé, figé, sur l'objet ou le sujet supposé de notre colère.
Autrement dit, rencontrer le monde extérieur... ce qui nous touche... et faire une volte dans le sens de ramener à soi en cessant de s'identifier au monde extérieur.

Et pour répondre à votre dernière question, il ne s'agit pas de lutter contre toutes ces règles et contraintes que nous subissons, qu'elles soient politiques, médicales ou sociétales.
La réponse au grand bouleversement actuel de notre société ne peut plus être collective. Elle ne peut plus être dans la lutte du « pour ou contre », ni dans l'argumentation ou la justification.

La seule réponse est individuelle, c'est donc la Révolte dans le sens que je viens de nommer.
C'est prendre la responsabilité de l'univers unique que nous sommes.
C'est-à-dire que nous avons à donner une réponse à tout ce qui nous touche dans la certitude absolue que tout a Sens au service de la conscience.

C'est en ce sens que « l?homme révolté est un homme libre et en paix. »



Nouveau Paradigme de la Réalisation de Soi
9 Points-Clés du Manifeste de l'Homme Conscient

Jean-Philippe Brébion
Editions Quintessence

19 euros

En vente dans toutes les bonnes librairies

www.editions-quintessence.eu


Jean-Philippe Brébion est l'auteur de près d'une dizaine d?ouvrages dont le best-seller
L'Empreinte de Naissance aux Editions Quintessence

Son site
Des enseignements en ligne sur diverses applications pratiques de la Bioanalogie sont accessibles sur le site.
De nombreux outils gratuits y sont également proposés.

www.bioanalogie.com

contact@bioanalogie.com





A la une de Mon Guide